Les Bitcoins, les Blockchains, les NFT (Non Fungible Tokens) ou encore la Cryptomonnaie… Des nouveaux termes qu’on entend de plus en plus dans les médias de tous types. Désormais, de nombreuses transactions s’établissent en utilisant ce qu’on appelle « la monnaie électronique ».
Opportunité ou spéculation à haut risque ? Cette nouvelle forme de monnaie commence lentement mais sûrement à façonner une nouvelle facette de la finance mondiale.
Plusieurs types de monnaie électroniques coexistent aujourd’hui ! À travers cet article, nous allons développer les NFT, les lois qui les régissent, les méthodes de comptabilisation de cette Cryptomonnaie qui existent déjà depuis 2014. Des régles qui ont été remis à jour en 2018 par l’ANC.
L’ANC (Autorité des normes comptables) a établi des règles révisées en 2018 afin de mieux régir le traitement de ce qu’on appelle les jetons numériques. Entre les émetteurs de ces Tokens et les acquéreurs, l’attente était insoutenable. Ils sont finalement récompensés !
Certains diront que c’est mieux que rien, d’autres que cela apporte plus de transparence !
Le plus important est que tout échange effectué en utilisant des NFT (traduction littérale ‘’ Jetons non fongibles ‘’) est désormais encadré par une législation.
Ces jetons sont considérés comme des biens numériques à usage unique. Que ce soit dans le domaine artistique, de l’événementiel ou des jeux vidéo, ces derniers sont de plus en plus sollicités en tant que monnaie électronique.
Titre, actif ou objet numérique, ces jetons représentent un investissement et créent du profit aux yeux de la loi.
Comment sont suivies comptablement les opérations de transactions mettant en jeu des Non Fungible Tokens (NFT) ? Une tâche encore un peu complexe tant au niveau juridique, financier et comptable.
Le détenteur de jetons est considéré comme un détenteur de titres financiers.
Malgré cela, le flou juridique demeure omniprésent et le fait d’intégrer ces différents jetons au niveau des écritures comptables classiques reste compliqué sur le terrain.
Les jetons en cryptomonnaie possèdent une valeur marchande qui s’échange selon trois formes :
Les jetons émis sont comptabilisés tels des dettes assimilées et emprunts, sans oublier également le cas des produits constatés d’avances qui sont réévalués à chaque clôture de l’exercice.
NB : Toujours suivant le dernier cours du jeton évalué au moment où vous clôturez l’exercice.
N’hésitez pas à vous rapprocher de nos consultants pour de plus amples informations.
Quant aux jetons détenus, ils sont considérés comme des titres financiers et sont à enregistrer dans :
NB : Lors des mouvements transitoires des jetons détenus, une charge (équivaut à la perte) ou un produit (équivaut au gain)
L’intention de celui qui va acquérir, émettre ou emprunter les jetons en cryptomonnaie reste l’élément essentiel qui fixera le classement comptable des Tokens.
Restez quand même prudent en imputant à leur valeur vénale les jetons détenus que vous ne classez pas en « immobilisation incorporelle » sur votre Bilan. Et ce, vu leur grande volatilité !
Touchant le e-commerce et les diverses transactions en ligne, ce système de paiement électronique commence à faire parler de lui auprès de plusieurs géants de la finance puisqu’il est porteur de valeurs sûres, à savoir :
Ce nouveau canal de paiement à travers des cartes telles que « VISA » ou « Master Card » commence à proposer des portefeuilles en cryptomonnaies.
De nouvelles plateformes d’e-commerce ; comme les géants déjà en place tel que Ebay ; proposent à la vente des produits, des services ainsi que des NFT pour des achats en cryptomonnaie ou via des points de fidélité en monnaie électronique.
Tout savoir sur les NFTs, la Cryptomonnaie ainsi que leur comptabilisation selon le PCG (Plan comptable général) !